Les 5 leçons business que j’ai apprises en 2022
10 janvier 2023
En 2022, après des années à en rêver, des années à espérer que ça allait se produire, j’ai ENFIN osé créer ma micro-entreprise ! Je ne vais pas te mentir … Ca n’a pas été facile tous les jours ! J’ai douté (beaucoup), j’ai eu peur (un peu) mais ce qui est sûr, c’est que je n’ai jamais regretté ! Pas une seule seconde !
Au cours de ma première année d’entrepreneure, j’ai appris énoooooormément de choses. Je pourrais d’ailleurs t’en parler pendant des heures et des heures. Mais je sais qu’en tant qu’entrepreneure, tu n’as pas une seconde à perdre. J’ai donc réuni, dans l’article du jour, les 5 leçons business phares que j’ai apprises en 2022 (et qui me guident maintenant chaque jour, dans mon quotidien d’entrepreneure).
1) Mieux vaut fait que parfait
De nature, je suis quelqu’un de très perfectionniste. Et non, contrairement à ce que certaines personnes prétendent lors de leurs entretiens d’embauche, le perfectionnisme n’est PAS une qualité !
Parce que la perfection, ça n’existe pas (surtout quand on est extrêmement exigeant envers soi-même. On a toujours quelque chose à redire de son travail) ! Alors attendre que tout soit parfait pour lancer son entreprise, un nouveau projet ou une nouvelle offre, c’est complètement contre-productif.
Un de mes conseils, pour lutter contre son perfectionnisme et mener à bien ses projets ? S’imposer des deadlines (et si possible, des deadlines un peu ambitieuses). Exemple : je lance ma nouvelle offre le 7 février. Tout n’est pas parfait d’ici là ? Et bien tant pis, je lance quand même ! Autre rappel bien utile : en entrepreneuriat, le « test and learn » est essentiel ! C’est en faisant que l’on apprend ! Donc mieux vaut lancer un projet qui ne sera pas parfait assez « vite » (sans bâcler, bien sûr) et le perfectionner par la suite que de bosser sur quelque chose pendant des mois et des mois et que ça fasse finalement un gros flop !
[Pour aller plus loin : apprends à créer facilement le moodboard de ton business, pour ne plus passer des heures et des heures à retravailler l’identité visuelle de ton business]
2) Il faut TOUJOURS garder en tête son client idéal
La définition de ton client idéal, tu en as très certainement déjà entendu parler (c’est un peu LE sujet abordé à longueur de journée par tous les coachs business). Tu trouves peut-être ce travail fastidieux (voire carrément chiant et inutile). Et très honnêtement, je n’étais pas franchement emballée non plus, au lancement de mon entreprise !
Mais au fil des mois, j’ai réalisé l’importance de ce travail ! Parce que très concrètement, tu ne pourras PAS vendre tes produits ou tes services si tu n’as aucune idée de la personne à laquelle tu veux les vendre. Ta communication ne sera pas efficace, tes offres ne seront pas pertinentes … En bref, rien de tout ce que tu feras ne fonctionnera ! Tes posts sur les réseaux sociaux seront complètement noyés dans la masse, idem pour tes articles de blog, tes vidéos Youtube ou tes épisodes de podcast !
Tu dois créer tes offres, tes services, tes produits et même tes contenus gratuits POUR ton client idéal. Il faut que tu le gardes bien en tête à chaque étape, en te posant à chaque fois ces questions « Quel est son principal problème ? Et est-ce que mon offre l’aide vraiment à le résoudre ? Quels contenus gratuits sont susceptibles de l’intéresser ? Quels sont ses sujets de prédilection, ses centres d’intérêt ? »
Le rappel utile : « parler à tout le monde, ça revient finalement à ne parler à personne ». Donc pour la réussite de ton business, ne néglige surtout pas la définition de ton client idéal ! Et n’hésite pas à revenir dessus régulièrement. Le portrait de ton client idéal ne va cesser de se préciser et de s’affiner au fil des mois !
3) Croire en soi et en ses projets, c’est 70% du travail
Est-ce qu’avoir un « bon mindset » assure d’avoir un business qui cartonne ? Non, bien sûr ! Même avec une jauge de confiance en soi remplie au maximum, on peut tout à fait voir ses projets capoter ! Mais très honnêtement, les chances de réussir sont démultipliées si on croit réellement en soi et en ses projets !
Pourquoi ? Déjà parce que l’on pourra beaucoup mieux gérer les moments de doute et d’incertitude (qui sont assez inévitables en tant qu’entrepreneure et nombreux). Mais aussi parce que l’on digèrera beaucoup mieux les échecs et que l’on sera capable de les surmonter.
Comme beaucoup de jeunes entrepreneures, je manque de confiance en moi. Et je suis souvent confrontée au syndrome de l’imposteur (qui me fait penser que « non, je ne suis pas capable de faire ça. Non, je n’ai pas les compétences requises pour mener à bien ce projet. Non, je ne suis pas aussi talentueuse que mes collègues entrepreneures »). Mais quelque chose que je travaille chaque jour parce que je sais que c’est une des principales clés de ma réussite !
J’entretiens chaque jour cette petite étincelle en moi qui y croit à fond ! Cette petite voix intérieure qui m’a poussé à créer mon entreprise. Cette moi enfant qui pense que tout est possible et que la seule limite est mon imagination !
Mes secrets pour booster ma confiance en moi ? Je note toutes mes réussites; je relativise quand je suis confrontée à des échecs; je m’imprègne régulièrement de citations motivantes et inspirantes. Ma préférée, qui tourne un peu en boucle dans ma tête ? Celle de Xavier Dolan : « Tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais ».
[Pour aller plus loin : découvre mes 20 citations coup de cœur, assurées de te rebooster dans ton aventure entrepreneuriale]
4) Impossible d’avancer si on ne sait pas exactement où on veut aller et ce qu’on a à faire
Si tu es quelqu’un de très organisé, carré et rigoureux, ça te semble peut-être évident. Mais j’avoue que ce n’était pas mon cas, au lancement de mon entreprise. J’avais tendance à me dire « je veux réussir. Je veux que mon entreprise cartonne » mais sans vraiment me fixer d’objectifs précis. Exemples : je veux réaliser 30 000€ de chiffres d’affaires cette année; je veux trouver 2 nouveaux clients ce mois-ci …
J’étais beaucoup trop dans le flou, autant pour mes objectifs annuels que pour mon organisation journalière. Le matin, soit je prenais le temps de dresser une to do list (qui était le plus souvent à rallonge et complètement irréaliste); soit je me mettais directement au travail (et j’avais ma to do list du jour qui tournait en boucle dans ma tête « ah et j’ai ça à faire aussi ! Et ça ! Et puis ça ! Aaaaaaaaaaaaaaaah panqiue, panique !!! »).
Mais depuis quelques semaines, j’ai mis en place un système d’organisation ultra carré. J’ai pris le temps de définir mes intentions pour l’année 2023; j’ai réparti ces intentions sur les 4 trimestres de 2023; chaque mois et chaque semaine, je liste mes objectifs (en gardant toujours bien en tête mes intentions de l’année et du trimestre). Et chaque jour, je fais le point sur ce que j’ai à faire, en tâchant de ne pas surcharger mes to do list. Pour m’organiser, j’utilise Notion (un outil ultra complet que je ne peux QUE te recommander, chère entrepreneure).
5) Ce n’est JAMAIS une bonne idée de se brader
Une nouvelle fois, je plaide coupable ! Oui, clairement, je me suis bradée au lancement de mon business. Pour certaines prestations, je n’étais même pas rentable … Alors oui, bien sûr, ça m’a permis d’acquérir de l’expérience (et de récolter mes premiers supers témoignages clients) ! Mais c’est vraiment complexe, ensuite, de revoir ses tarifs à la hausse (surtout pour les clients qui nous suivent depuis le début).
Je sais que définir ses tarifs, quand on se lance (par exemple en tant que prestataire de services), c’est complexe ! Et on a du mal à demander « beaucoup » à cause du syndrome de l’imposteur ou de son rapport à l’argent.
Mes conseils pour éviter de te brader ? Etudie les tarifs pratiqués par tes concurrents, pour avoir une idée des prix du marché. Si tu es prestataire de services, essaye d’évaluer le temps que tu passeras sur chacune de tes prestations et applique un tarif minimum de 30€/heure (en dessous, ta rentabilité sera nulle. Parce que pour rappel, le salaire mensuel que tu pourras te reverser ne sera PAS égal à ton chiffre d’affaires. Donc non, 30€ de l’heure ce n’est pas cher ! Et c’est clairement un minimum !). De la même façon, si tu vends des produits, étudie bien le coût de tes matières premières, le coût pour l’envoi, éventuellement le temps passé si c’est toi qui crée les produits … Ne fixe pas tes prix complètement au hasard, en te disant « au dessus de X€, c’est trop cher » !
Et rappelle toi que ce n’est PAS parce que tu débutes que c’est OK de faire du bénévolat ! Tu es entrepreneure, tu as besoin de gagner de l’argent pour vivre (déjà) mais aussi pour développer et faire prospérer ton business !
Voilà donc, chère entrepreneure, les 5 leçons business qui ont marqué mon année 2022 (et qui me guident maintenant dans mon quotidien d’entrepreneure) ! J’espère de tout cœur qu’elles pourront également t’aider à faire cartonner ton entreprise. Et si tu as d’autres leçons business à partager, n’hésite pas à les laisser en commentaire ! Je serai ravie de te lire, chère entrepreneure 🙂